Copie de courrier adressé à l'Indépendant pour la rubrique "Prenez la plume, écrivez-nous!"
Suite à un article relevé dans votre journal du mardi 18 mai intitulé « Union sacrée contre la pollution toxique des ressources en eau » dans lequel on peut lire dès le début : « une nouvelle étape dans la reconquête de la qualité de l’eau ».
Serait-ce donc que notre eau du robinet n’est pas parfaite ?
Que les responsables du Grand Narbonne signent avec tous les acteurs concernés par les pollutions toxiques une convention me semble normal, on ne peux que s’en réjouir. Mais qui va contrôler ?
Là où je m’étonne c’est que chaque année tout citoyen reçoit et paye des factures d’eau et d’assainissement sans savoir exactement ce qu’il boit. Alors que sur les produits achetés dans le commerce, nous pouvons lire sur les étiquettes les produits chimiques utilisés, le pourcentage d’OGM, etc. Pour l’eau, en principe potable, aucune information.
Je pense qu’il serait honnête pour un produit qui approche les 4 € le mètre cube dans le Grand Narbonne, assainissement compris, d’avoir l’indication, sur les factures, des renseignements sur la composition de la dite eau (teneur en nitrates, pesticides, molécules médicamenteuses, calcaire, aluminium, etc).
J’ai eu dernièrement la visite d’un commercial cherchant à vendre des adoucisseurs d’eau. Comme j’en avais déjà un, il m’a proposé un « osmoseur ». Et d’après lui, le test qu’il a effectué sur l’eau de mon robinet était désastreux. Après avoir mis dans l’eau je ne sais quel produit et chauffé ensuite le tout, il a obtenu un liquide brun, résultat d’après lui de toutes les impuretés contenues dans cette eau. Vu le prix de l’osmoseur, avant de m’engager, je me suis renseigné auprès d’un technicien de la Générale des Eaux lequel m’a assuré que l’eau était de très bonne qualité, que je n’avais absolument pas besoin d’osmoseur. Où est la vérité ? Quand le commercial en question m’a rappelé et que je lui ai répondu que son osmoseur n’était pas nécessaire, il n’a pas apprécié.
Pour conclure, si des responsables politiques lisent cet article, qu’ils étudient le moyen de nous renseigner sur la qualité du produit que nous buvons. Et il faudrait que l’organisme chargé de faire les analyses, le fasse en toute transparence. Car sur certains sujets on nous fait avaler facilement des couleuvres…
Mais il reste beaucoup de chemin à faire, encore trop de bidons en plastique ayant contenu des produits chimiques, jetés dans la campagne et contenant encore parfois des produits toxiques. Des cartouches de fusils de chasse non ramassés, des décharges sauvages que certaines municipalités ne nettoient même pas, des bâtiments associatifs sans tout à l’égout. Tout cela ne doit pas améliorer la qualité de l’eau.
Suite à un article relevé dans votre journal du mardi 18 mai intitulé « Union sacrée contre la pollution toxique des ressources en eau » dans lequel on peut lire dès le début : « une nouvelle étape dans la reconquête de la qualité de l’eau ».
Serait-ce donc que notre eau du robinet n’est pas parfaite ?
Que les responsables du Grand Narbonne signent avec tous les acteurs concernés par les pollutions toxiques une convention me semble normal, on ne peux que s’en réjouir. Mais qui va contrôler ?
Là où je m’étonne c’est que chaque année tout citoyen reçoit et paye des factures d’eau et d’assainissement sans savoir exactement ce qu’il boit. Alors que sur les produits achetés dans le commerce, nous pouvons lire sur les étiquettes les produits chimiques utilisés, le pourcentage d’OGM, etc. Pour l’eau, en principe potable, aucune information.
Je pense qu’il serait honnête pour un produit qui approche les 4 € le mètre cube dans le Grand Narbonne, assainissement compris, d’avoir l’indication, sur les factures, des renseignements sur la composition de la dite eau (teneur en nitrates, pesticides, molécules médicamenteuses, calcaire, aluminium, etc).
J’ai eu dernièrement la visite d’un commercial cherchant à vendre des adoucisseurs d’eau. Comme j’en avais déjà un, il m’a proposé un « osmoseur ». Et d’après lui, le test qu’il a effectué sur l’eau de mon robinet était désastreux. Après avoir mis dans l’eau je ne sais quel produit et chauffé ensuite le tout, il a obtenu un liquide brun, résultat d’après lui de toutes les impuretés contenues dans cette eau. Vu le prix de l’osmoseur, avant de m’engager, je me suis renseigné auprès d’un technicien de la Générale des Eaux lequel m’a assuré que l’eau était de très bonne qualité, que je n’avais absolument pas besoin d’osmoseur. Où est la vérité ? Quand le commercial en question m’a rappelé et que je lui ai répondu que son osmoseur n’était pas nécessaire, il n’a pas apprécié.
Pour conclure, si des responsables politiques lisent cet article, qu’ils étudient le moyen de nous renseigner sur la qualité du produit que nous buvons. Et il faudrait que l’organisme chargé de faire les analyses, le fasse en toute transparence. Car sur certains sujets on nous fait avaler facilement des couleuvres…
Mais il reste beaucoup de chemin à faire, encore trop de bidons en plastique ayant contenu des produits chimiques, jetés dans la campagne et contenant encore parfois des produits toxiques. Des cartouches de fusils de chasse non ramassés, des décharges sauvages que certaines municipalités ne nettoient même pas, des bâtiments associatifs sans tout à l’égout. Tout cela ne doit pas améliorer la qualité de l’eau.
René Marin
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