Suite à divers articles sur des actes de malveillance, d’incivisme, de violence, parus dans la presse, le citoyen normal peut s’interroger sur ce qu’il faudrait faire.
Le désengagement de l’Etat en matière de sécurité dans les zones périurbaines et rurales sous surveillance minimum, voit naître pléthore d’actes de vandalisme et d’incivisme désagréables pour les populations tout comme pour les élus chargés de la gestion de leur commune.
1° idée, une police intercommunale :
Les patrouilles de la gendarmerie en zone nuit par exemple sont insuffisantes, probablement en raison d’un manque d’effectifs. Dans ces conditions pourquoi une communauté d’agglomérations comme le Grand Narbonne n’essairait pas de mettre en place une police intercommunale. Certains villages proches pourraient mettre en commun leurs effectifs de policiers municipaux pour effectuer des rondes complémentaires à celles de la gendarmerie, notamment la nuit.
Cela aura assurément un coût qu’il s’agirait de budgétiser. Il suffirait ensuite que les maires de villages voisins s’entendent sur un règlement commun et mettent en place cette police intercommunale.
2° idée, une organisation « Voisins Vigilants » :
Par ailleurs, certains villages, ont signé des conventions « Voisins vigilants ». Les voisins vigilants ne sont ni des gendarmes auxiliaires, ni des shérifs, mais simplement des citoyens qui s’engagent à être un relais auprès du Maire, des gendarmes, en respectant certains principes. Les villages constatent des cambriolages, des détériorations diverses, avec un fort impact pour les victimes. Concrètement le dispositif s’appuie donc sur un voisin référent par quartier qui transmet au Maire, à la Gendarmerie, d’éventuels faits suspects dont la population aurait été témoin. Pour éviter tout dérapage il faudra sûrement qu’une convention soit signée afin d’encadrer et de structurer l’initiative par des règles à définir, du style pas de patrouille mais recueils d’informations, de témoignages, de photos, de numéros de voiture suspecte. Numéros de téléphone pour pouvoir prévenir en permanence les acteurs de la chaîne. Ce n’est pas de la délation, c’est de la responsabilité citoyenne, de la surveillance de quartier par ses habitants. De plus les villages pourraient implanter une signalétique, « un œil grand ouvert par exemple avec inscription « Voisins Vigilants », informant les personnes mal intentionnées qu’elles pénètrent dans une zone où les résidents sont particulièrement vigilants.
Voici des idées, seront-elles suivies d’effet ?
René Marin