vendredi 26 novembre 2010

Solutions au vandalisme et à l’insécurité…

Copie de courrier adressé à l'Indépendant pour la rubrique "Prenez la plume, écrivez-nous!"

Suite à divers articles sur des actes de malveillance, d’incivisme, de violence, parus dans la presse, le citoyen normal peut s’interroger sur ce qu’il faudrait faire.
Le désengagement de l’Etat en matière de sécurité dans les zones périurbaines et rurales sous surveillance minimum, voit naître pléthore d’actes de vandalisme et d’incivisme désagréables pour les populations tout comme pour les élus chargés de la gestion de leur commune.
1° idée, une police intercommunale :
Les patrouilles de la gendarmerie en zone nuit par exemple sont insuffisantes, probablement en raison d’un manque d’effectifs. Dans ces conditions pourquoi une communauté d’agglomérations comme le Grand Narbonne n’essairait pas de mettre en place une police intercommunale. Certains villages proches pourraient mettre en commun leurs effectifs de policiers municipaux pour effectuer des rondes complémentaires à celles de la gendarmerie, notamment la nuit.
Cela aura assurément un coût qu’il s’agirait de budgétiser. Il suffirait ensuite que les maires de villages voisins s’entendent sur un règlement commun et mettent en place cette police intercommunale.
2° idée, une organisation « Voisins Vigilants » :
Par ailleurs, certains villages, ont signé des conventions « Voisins vigilants ». Les voisins vigilants ne sont ni des gendarmes auxiliaires, ni des shérifs, mais simplement des citoyens qui s’engagent à être un relais auprès du Maire, des gendarmes, en respectant certains principes. Les villages constatent des cambriolages, des détériorations diverses, avec un fort impact pour les victimes. Concrètement le dispositif s’appuie donc sur un voisin référent par quartier qui transmet au Maire, à la Gendarmerie, d’éventuels faits suspects dont la population aurait été témoin. Pour éviter tout dérapage il faudra sûrement qu’une convention soit signée afin d’encadrer et de structurer l’initiative par des règles à définir, du style pas de patrouille mais recueils d’informations, de témoignages, de photos, de numéros de voiture suspecte. Numéros de téléphone pour pouvoir prévenir en permanence les acteurs de la chaîne. Ce n’est pas de la délation, c’est de la responsabilité citoyenne, de la surveillance de quartier par ses habitants. De plus les villages pourraient implanter une signalétique, « un œil grand ouvert par exemple avec inscription « Voisins Vigilants », informant les personnes mal intentionnées qu’elles pénètrent dans une zone où les résidents sont particulièrement vigilants.
Voici des idées, seront-elles suivies d’effet ?
René Marin

Transports et Economie

Copie de courrier adressé à l'Indépendant pour la rubrique "Prenez la plume, écrivez-nous!"

Dans notre département de l’Aude, le vin pèse pour une part importante dans l’Economie. Pour se rendre dans les caves coopératives de nos villages, les énormes semi-remorques doivent bien souvent emprunter des routes qui étaient initialement prévues pour faire passer des charrettes, voire des carrosses. Ce qui est d’ailleurs également vrai pour accéder à certains domaines situés dans la campagne.
Je plains sincèrement les chauffeurs de ces camions, qu’ils viennent de Belgique, de Hollande ou tout simplement de départements français (Gironde, Dordogne, Saône et Loire, etc) qui après avoir effectué leur chargement, se retrouvent coincés sur nos petites routes départementales ne pouvant souvent même pas se croiser avec une voiture. Le summum étant quand deux semi-remorques doivent se croiser. L’un des deux doit reculer sur plusieurs dizaines de mètres pour trouver une niche, et toutes les voitures qui se trouvent derrière doivent bien entendu également reculer. Est-ce cela la modernité des axes de circulation, à l’heure des TGV et des Autoroutes ?
Les exemples ne manquent pas : de la cave de Ventenac vers Canet d’Aude pour rejoindre la RN113, du dépôt de vin de Sallèles d’Aude pour aller vers St Marcel, Ouveillan ou Cuxac.
Qu’attendent les responsables politiques pour améliorer, élargir, certaines de ces routes et rendre opérationnelle la fluidité de la circulation des poids lourds ?
Et que dire de ces semi-remorques qui se trouvent souvent coincés dans les villages, en portefeuille, à cause de l’étroitesse des rues ! A quand des rocades de contournement ? Pour Cuxac d’Aude, par exemple, ce ne serait pas du luxe.
Si l’on souhaite vraiment développer l’économie dans ce département, il y a fort à faire pour encourager tous ces camions à revenir, et permettre aux automobilistes de circuler plus librement et en sécurité.
Evidemment, on nous répondra qu’il faut de l’argent pour faire tout cela et que le département en manque cruellement. Or, sur ce plan, dans les départements voisins, la situation est nettement meilleure ainsi que sur le plan économique. Alors ?
René Marin

Quelle Eau buvons nous ?


Copie de courrier adressé à l'Indépendant pour la rubrique "Prenez la plume, écrivez-nous!"

Suite à un article relevé dans votre journal du mardi 18 mai intitulé « Union sacrée contre la pollution toxique des ressources en eau » dans lequel on peut lire dès le début : « une nouvelle étape dans la reconquête de la qualité de l’eau ».
Serait-ce donc que notre eau du robinet n’est pas parfaite ?
Que les responsables du Grand Narbonne signent avec tous les acteurs concernés par les pollutions toxiques une convention me semble normal, on ne peux que s’en réjouir. Mais qui va contrôler ?
Là où je m’étonne c’est que chaque année tout citoyen reçoit et paye des factures d’eau et d’assainissement sans savoir exactement ce qu’il boit. Alors que sur les produits achetés dans le commerce, nous pouvons lire sur les étiquettes les produits chimiques utilisés, le pourcentage d’OGM, etc. Pour l’eau, en principe potable, aucune information.
Je pense qu’il serait honnête pour un produit qui approche les 4 € le mètre cube dans le Grand Narbonne, assainissement compris, d’avoir l’indication, sur les factures, des renseignements sur la composition de la dite eau (teneur en nitrates, pesticides, molécules médicamenteuses, calcaire, aluminium, etc).
J’ai eu dernièrement la visite d’un commercial cherchant à vendre des adoucisseurs d’eau. Comme j’en avais déjà un, il m’a proposé un « osmoseur ». Et d’après lui, le test qu’il a effectué sur l’eau de mon robinet était désastreux. Après avoir mis dans l’eau je ne sais quel produit et chauffé ensuite le tout, il a obtenu un liquide brun, résultat d’après lui de toutes les impuretés contenues dans cette eau. Vu le prix de l’osmoseur, avant de m’engager, je me suis renseigné auprès d’un technicien de la Générale des Eaux lequel m’a assuré que l’eau était de très bonne qualité, que je n’avais absolument pas besoin d’osmoseur. Où est la vérité ? Quand le commercial en question m’a rappelé et que je lui ai répondu que son osmoseur n’était pas nécessaire, il n’a pas apprécié.
Pour conclure, si des responsables politiques lisent cet article, qu’ils étudient le moyen de nous renseigner sur la qualité du produit que nous buvons. Et il faudrait que l’organisme chargé de faire les analyses, le fasse en toute transparence. Car sur certains sujets on nous fait avaler facilement des couleuvres…
Mais il reste beaucoup de chemin à faire, encore trop de bidons en plastique ayant contenu des produits chimiques, jetés dans la campagne et contenant encore parfois des produits toxiques. Des cartouches de fusils de chasse non ramassés, des décharges sauvages que certaines municipalités ne nettoient même pas, des bâtiments associatifs sans tout à l’égout. Tout cela ne doit pas améliorer la qualité de l’eau.
René Marin