vendredi 26 novembre 2010

Solutions au vandalisme et à l’insécurité…

Copie de courrier adressé à l'Indépendant pour la rubrique "Prenez la plume, écrivez-nous!"

Suite à divers articles sur des actes de malveillance, d’incivisme, de violence, parus dans la presse, le citoyen normal peut s’interroger sur ce qu’il faudrait faire.
Le désengagement de l’Etat en matière de sécurité dans les zones périurbaines et rurales sous surveillance minimum, voit naître pléthore d’actes de vandalisme et d’incivisme désagréables pour les populations tout comme pour les élus chargés de la gestion de leur commune.
1° idée, une police intercommunale :
Les patrouilles de la gendarmerie en zone nuit par exemple sont insuffisantes, probablement en raison d’un manque d’effectifs. Dans ces conditions pourquoi une communauté d’agglomérations comme le Grand Narbonne n’essairait pas de mettre en place une police intercommunale. Certains villages proches pourraient mettre en commun leurs effectifs de policiers municipaux pour effectuer des rondes complémentaires à celles de la gendarmerie, notamment la nuit.
Cela aura assurément un coût qu’il s’agirait de budgétiser. Il suffirait ensuite que les maires de villages voisins s’entendent sur un règlement commun et mettent en place cette police intercommunale.
2° idée, une organisation « Voisins Vigilants » :
Par ailleurs, certains villages, ont signé des conventions « Voisins vigilants ». Les voisins vigilants ne sont ni des gendarmes auxiliaires, ni des shérifs, mais simplement des citoyens qui s’engagent à être un relais auprès du Maire, des gendarmes, en respectant certains principes. Les villages constatent des cambriolages, des détériorations diverses, avec un fort impact pour les victimes. Concrètement le dispositif s’appuie donc sur un voisin référent par quartier qui transmet au Maire, à la Gendarmerie, d’éventuels faits suspects dont la population aurait été témoin. Pour éviter tout dérapage il faudra sûrement qu’une convention soit signée afin d’encadrer et de structurer l’initiative par des règles à définir, du style pas de patrouille mais recueils d’informations, de témoignages, de photos, de numéros de voiture suspecte. Numéros de téléphone pour pouvoir prévenir en permanence les acteurs de la chaîne. Ce n’est pas de la délation, c’est de la responsabilité citoyenne, de la surveillance de quartier par ses habitants. De plus les villages pourraient implanter une signalétique, « un œil grand ouvert par exemple avec inscription « Voisins Vigilants », informant les personnes mal intentionnées qu’elles pénètrent dans une zone où les résidents sont particulièrement vigilants.
Voici des idées, seront-elles suivies d’effet ?
René Marin

Transports et Economie

Copie de courrier adressé à l'Indépendant pour la rubrique "Prenez la plume, écrivez-nous!"

Dans notre département de l’Aude, le vin pèse pour une part importante dans l’Economie. Pour se rendre dans les caves coopératives de nos villages, les énormes semi-remorques doivent bien souvent emprunter des routes qui étaient initialement prévues pour faire passer des charrettes, voire des carrosses. Ce qui est d’ailleurs également vrai pour accéder à certains domaines situés dans la campagne.
Je plains sincèrement les chauffeurs de ces camions, qu’ils viennent de Belgique, de Hollande ou tout simplement de départements français (Gironde, Dordogne, Saône et Loire, etc) qui après avoir effectué leur chargement, se retrouvent coincés sur nos petites routes départementales ne pouvant souvent même pas se croiser avec une voiture. Le summum étant quand deux semi-remorques doivent se croiser. L’un des deux doit reculer sur plusieurs dizaines de mètres pour trouver une niche, et toutes les voitures qui se trouvent derrière doivent bien entendu également reculer. Est-ce cela la modernité des axes de circulation, à l’heure des TGV et des Autoroutes ?
Les exemples ne manquent pas : de la cave de Ventenac vers Canet d’Aude pour rejoindre la RN113, du dépôt de vin de Sallèles d’Aude pour aller vers St Marcel, Ouveillan ou Cuxac.
Qu’attendent les responsables politiques pour améliorer, élargir, certaines de ces routes et rendre opérationnelle la fluidité de la circulation des poids lourds ?
Et que dire de ces semi-remorques qui se trouvent souvent coincés dans les villages, en portefeuille, à cause de l’étroitesse des rues ! A quand des rocades de contournement ? Pour Cuxac d’Aude, par exemple, ce ne serait pas du luxe.
Si l’on souhaite vraiment développer l’économie dans ce département, il y a fort à faire pour encourager tous ces camions à revenir, et permettre aux automobilistes de circuler plus librement et en sécurité.
Evidemment, on nous répondra qu’il faut de l’argent pour faire tout cela et que le département en manque cruellement. Or, sur ce plan, dans les départements voisins, la situation est nettement meilleure ainsi que sur le plan économique. Alors ?
René Marin

Quelle Eau buvons nous ?


Copie de courrier adressé à l'Indépendant pour la rubrique "Prenez la plume, écrivez-nous!"

Suite à un article relevé dans votre journal du mardi 18 mai intitulé « Union sacrée contre la pollution toxique des ressources en eau » dans lequel on peut lire dès le début : « une nouvelle étape dans la reconquête de la qualité de l’eau ».
Serait-ce donc que notre eau du robinet n’est pas parfaite ?
Que les responsables du Grand Narbonne signent avec tous les acteurs concernés par les pollutions toxiques une convention me semble normal, on ne peux que s’en réjouir. Mais qui va contrôler ?
Là où je m’étonne c’est que chaque année tout citoyen reçoit et paye des factures d’eau et d’assainissement sans savoir exactement ce qu’il boit. Alors que sur les produits achetés dans le commerce, nous pouvons lire sur les étiquettes les produits chimiques utilisés, le pourcentage d’OGM, etc. Pour l’eau, en principe potable, aucune information.
Je pense qu’il serait honnête pour un produit qui approche les 4 € le mètre cube dans le Grand Narbonne, assainissement compris, d’avoir l’indication, sur les factures, des renseignements sur la composition de la dite eau (teneur en nitrates, pesticides, molécules médicamenteuses, calcaire, aluminium, etc).
J’ai eu dernièrement la visite d’un commercial cherchant à vendre des adoucisseurs d’eau. Comme j’en avais déjà un, il m’a proposé un « osmoseur ». Et d’après lui, le test qu’il a effectué sur l’eau de mon robinet était désastreux. Après avoir mis dans l’eau je ne sais quel produit et chauffé ensuite le tout, il a obtenu un liquide brun, résultat d’après lui de toutes les impuretés contenues dans cette eau. Vu le prix de l’osmoseur, avant de m’engager, je me suis renseigné auprès d’un technicien de la Générale des Eaux lequel m’a assuré que l’eau était de très bonne qualité, que je n’avais absolument pas besoin d’osmoseur. Où est la vérité ? Quand le commercial en question m’a rappelé et que je lui ai répondu que son osmoseur n’était pas nécessaire, il n’a pas apprécié.
Pour conclure, si des responsables politiques lisent cet article, qu’ils étudient le moyen de nous renseigner sur la qualité du produit que nous buvons. Et il faudrait que l’organisme chargé de faire les analyses, le fasse en toute transparence. Car sur certains sujets on nous fait avaler facilement des couleuvres…
Mais il reste beaucoup de chemin à faire, encore trop de bidons en plastique ayant contenu des produits chimiques, jetés dans la campagne et contenant encore parfois des produits toxiques. Des cartouches de fusils de chasse non ramassés, des décharges sauvages que certaines municipalités ne nettoient même pas, des bâtiments associatifs sans tout à l’égout. Tout cela ne doit pas améliorer la qualité de l’eau.
René Marin

lundi 25 octobre 2010

Bulletin n°8 - Octobre 2010

L’utilité de l’opposition

En démocratie, le rôle de l’opposition est essentiel et constitue un contre-pouvoir salutaire. C’est pourquoi notre Association est amenée à manifester régulièrement son désaccord envers la politique menée par la majorité municipale, à dénoncer les promesses non tenues et souligner ce qui devrait être mis en oeuvre pour améliorer la qualité de vie des Ouveillanais.
Nous ne reviendrons pas sur l’édito de la lettre municipale de juillet/août où le rédacteur répondait à nos remarques en s’essayant vainement à l’humour au second degré, un humour difficilement compréhensible pour le commun des mortels… Mais dans les deux derniers bulletins municipaux, nous avons relevé les thèmes suivants :Pour les écoles, il a été fait un «rafistolage» coûteux, alors qu’avec l’augmentation de population prévue et voulue par la municipalité, (175 logements, soit environ 600 habitants), il était plus judicieux d’envisager une autre école avec un grand parking, placée à proximité directe des installations sportives et de restauration. La sécurité, le confort de nos chérubins, de leurs parents mais également celui de l’ensemble des Ouveillanais y auraient considérablement gagné.

Pour la ZAC, la Municipalité annonce avec certitude la construction de la maison de retraite dont on nous parle depuis de très nombreuses années, même si celle-ci ne fait pas partie des prévisions départementales et que la Municipalité ne dispose pas à l’heure actuelle du terrain. La fameuse maison de retraite serait en effet confiée à un organisme religieux privé. On attend donc de savoir si elle sera construite sur des financements publics ou privés et quelles seront les conditions d’accès pour les Ouveillanais.Par ailleurs, la Municipalité précisant être maître d’œuvre, indique dans ses bulletins que la ZAC constituerait une opération blanche pour le village et que cela ne ferait qu’augmenter durablement les recettes de fonctionnement. Qu’en sera-t-il de l’augmentation des dépenses liées à l’accroissement des surfaces à entretenir (quand on voit l’état actuel du village…) ? Sans omettre la nécessité d’adapter les équipements publics (écoles, salle des fêtes, salle de réunions pour les associations, etc.)
La Municipalité, en tant que maître d’œuvre assumera la responsabilité financière de l’opération ZAC, soit un budget de plus de 9 millions d’euros, manifestement très lourd par rapport à la taille de notre village. Tout dérapage serait donc supporté par les contribuables ouveillanais au travers des impôts locaux. De quoi être inquiet…

Pour ce qui concerne les associations, la Municipalité semble manifestement vouloir faire main basse sur le secteur associatif au travers d’une structure de coordination tel le Comité d’animation récemment créé. Certaines associations organisant traditionnellement des manifestations festives ne peuvent plus faire face financièrement à la concurrence « déloyale » d’une organisation très largement subventionnée. C’est ainsi que le réveillon du Nouvel An devra être unique et organisé par le seul syndicat d’initiatives… Grande leçon de démocratie… Petit à petit nous glissons vers la pensée unique, celle du Maire et du Conseil Municipal.
Il est curieux de constater qu’après la démission de M. Caboulet, la MJC Club des Loisirs présidée par son épouse soit dans le collimateur de la Municipalité. D’autre part, des rumeurs concernent la démission d’un autre élu dont l’épouse, directrice de la MJC, était rémunérée par la Municipalité. Cela laisserait à penser que contrairement aux votes unanimes lors des conseils municipaux, des avis différents à ceux de M. le Maire osent se manifester.

Où en est notre village ?

Concernant la propreté, le syndicat d’initiative devait, effectuer le nettoyage de certaines décharges sauvages, vœu exprimé par le Maire lors d’une réunion municipale sur le thème de l’écocitoyenneté. Hormis une opération ponctuelle à Fontcalvy, nous n’avons encore rien vu !
Il est dommage de n’avoir des jardinières fleuries qu’au moment des élections. Quelle hypocrisie ! D’aucuns diront que des vandales arrachent les fleurs. Serait-ce une spécificité Ouveillanaise ? Pourquoi ce problème ne se pose-t-il pas dans les villages voisins, Cuxac, Névian, St Marcel, etc ? Nous ne voyons toujours pas les oliviers promis à l’entrée du village en venant de Narbonne, ainsi que des fleurs dans les grands bacs du jardin public situé au dessus de la salle des fêtes, qui est à l’abandon. Il est vrai que les promesses électorales n’engagent que ceux qui les croient…
Nous constatons que l’entretien pour un bon fonctionnement des installations, ne fait pas partie de la culture de la Municipalité. La pelouse de notre stade municipal a été refaite avec arrosage intégré pour 45 000 euros, c’est très bien, elle en avait vraiment besoin, une réalisation nécessaire. Mais durant tout l’été elle était dans un état lamentable, évidemment arroser avec l’eau de ville à un coût.
Le conseil municipal semble se satisfaire de l’état de la commune, mais nombreux sont les Ouveillanais qui trouvent que leur village se meurt ! Nous sommes sans aucun doute le seul village Languedocien avec une fontaine sans eau, un clocher sans cloche, et des jardinières sans fleurs !!! Où se trouve la dimension touristique voulu par le Maire et développée dans la future ZAC.

Nous resterons donc vigilants sur les prochaines informations communiquées par l’équipe municipale.

mardi 25 mai 2010

Bulletin n°7- Mai 2010

A propos de la communication

Pour le dernier conseil municipal, ce fut un véritable parcours du combattant pour savoir quand il aurait lieu et quel en était l’ordre du jour. Nous invitons donc le Maire qui souhaite communiquer pour l’ensemble des citoyens ouveillanais, à remettre en service ce fameux panneau électronique d’affichage installé lors de son premier mandat. Il est en panne depuis environ 5 ans et il fait toujours cruellement défaut en dépit de nos demandes répétées de réparation. Nous l’invitons également à communiquer par voix de presse locale et régionale et ce, afin que tout un chacun soit bien informé. Les panneaux d’affichage municipaux présentent en effet des documents miniaturisés, donc illisibles pour le commun des mortels.
Comment se fait-il que notre Maire qui se dit tant axé sur la communication, ait omis de tenir informés ses administrés de la démission de Denis Caboulet, l’un de ses plus fidèles adjoints, en charge de l’intercommunalité ?
Nous avons par ailleurs constaté la présence de panneaux format A3 entre Ouveillan et Cuxac. Par curiosité, nous avons pris le risque de nous arrêter et avons ainsi découvert qu’il s’agissait de la publication d’une enquête d’utilité publique sur la construction d’une digue. Comment se fait-il que la Mairie, qui dans ce cas a le devoir d’informer ses administrés, n’en ait rien fait ? Tout simplement parce que monsieur le Maire est opposé à ce projet de digue et qu’il ne communique pas lorsque cela le dérange.
Enfin, nous invitons les Ouveillanais à venir assister aux prochains conseils municipaux afin de constater comment est exercée la démocratie à Ouveillan.
A quand des conseils municipaux participatifs en fin de séance comme cela se fait dans d’autres communes ?


A propos de la maison de retraite
Ouveillanais, rappelez-vous, le Maire en parle depuis plus de 10 ans, c’est une promesse récurrente.
Dans la lettre municipale N° 23 de juin 2007, il est écrit : Depuis l’année dernière 2006, le projet de maison de retraite d’Ouveillan fait partie du schéma départemental et vous pouvez compter sur notre détermination pour aboutir. Nous tiendrons nos engagements.
Qu'en est-il 4 ans après ? Pas plus de maison de retraite à Ouveillan que "d’arêtes dans une dinde". Visiblement le Maire était déjà en campagne, nous avons donc été abusés !
Malgré le manque d’informations filtrant du conseil municipal, le Maire a pourtant dit que la maison de retraite « poussait ». Dans quel sens pousse-t-elle ? Nous l’invitons à informer clairement la population du village à ce sujet et ce afin que les Ouveillanais intéressés puissent d'ores et déjà venir retenir leurs places.

A propos de la Zone d’Aménagement Concerté
Ouveillanais, rappelez-vous de la réunion publique du 2 septembre 2005 à la salle des fêtes. Le Maire avait répondu à une question émanant de l’assistance : Un tel projet ne peut être porté par la municipalité car elle n’en a ni la compétence, ni les moyens. Justifiant par là-même son choix de l’aménageur, les cabinets S.A.S Guiraudon, Guipponi, Leygue. Aujourd’hui, tout a changé avec le départ précipité de ce même aménageur, notre municipalité étant soudainement devenue compétente ! Par quel coup de baguette magique ? Elle trouvera aussi les moyens par l’emprunt que nous allons supporter, nous les administrés, et que nous rembourserons dans la douleur, car un projet mené sans concertation est un projet voué à l’échec. Les cabinets S.A.S Guiraudon, Guipponi, Leygue, qui ne sont pas des enfants de chœur ni des philanthropes, l'ont bien compris, raison pour laquelle ils ont jeté l'éponge, sans omettre bien sûr, de facturer leur prestation pour environ 35 000€.
Aujourd'hui la ZAC est donc portée par le Maire, son conseil municipal entérine benoîtement ses décisions. Les Ouveillanais qui répondront à notre invitation à venir aux réunions du conseil municipal ne pourront que le constater.
Bien sûr, Ouveillan doit s’agrandir, cela ne fait l’ombre d’un doute pour personne. Mais il faut le faire de façon raisonnée et surtout concertée. Un projet doit fédérer la population et il doit être porté par elle.

A propos de la sécurité dans le village
Nous avons constaté dans les rues, la présence d’un jeune ASVP. Ce poste d’agent de sécurité de la voie publique avait été promis en réunion électorale par le maire qui l'avait baptisé "animateur de rues" pour contrer la liste d’opposition qui, elle, proposait dans son programme l’embauche d’un deuxième garde municipal.
Une municipalité qui communique bien se serait fait un devoir d’annoncer son recrutement, et d’expliquer la fonction, le rôle et la disponibilité de cet agent. Est-ce bien un agent de la municipalité avec un poste budgété et créé ? Ou bien est-ce un moyen d’occuper des jeunes non formés ?
Toujours qu’un seul policier municipal pour une commune de 2300 âmes. Il est sans aucun moyen logistique et ne peut donc pas assurer correctement sa tâche. Si l’on compare avec les effectifs des villages voisins on ne peut qu’être surpris.

***

Nous vous invitons à nous rejoindre pour nous soumettre vos problèmes, vos suggestions, vos idées. En démocratie plus un groupe est important plus ses propositions et remarques constructives prennent du poids, de l'intérêt.
Faites le pour que notre village bouge dans l'harmonie et le respect de tous.

jeudi 15 avril 2010

Bulletin n°6 - Avril 2010

A propos de la communication…

Lettre ouverte au Maire en réponse à la mise en cause, dans le bulletin municipal n° 53 d’Avril 2010, de François Sobieraj, correspondant local de presse, président de l’amicale des donneurs de sang bénévoles d’Ouveillan et secrétaire de notre association.

Monsieur le Maire,
Chacun sait que lorsqu’il n’y a pas de véritable démocratie on trouve l'autocratie et des formes de pouvoir où l’opposition est exclue, comme c’est le cas dans les régimes autoritaires et totalitaires.
A Ouveillan, en véritable adepte de la pensée unique, vous semblez manifestement ignorer que la démocratie implique le principe de liberté d'expression, de pensée, de rassemblement, etc. Et que le système démocratique implique également deux devoirs : exprimer son opinion, ou s'informer si l'on manque d'éléments pour en avoir une, et respecter l'expression des autres opinions. Ce sont là des règles fondamentales, que résume la phrase apocryphe de Voltaire : « Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire ».
Mais vous êtes au dessus de tout cela, vous qui boycottez les assemblées générales et réunions d’associations humanitaires lorsqu’elles sont présidées par une personne qui a le front de ne pas être de votre bord. Vous êtes évidemment plus à l’aise au milieu de vos courtisans. Et vous qui êtes si proche de vos administrés que vous ne vous donnez pas la peine de leur présenter vos vœux en début d’année par l’intermédiaire de la presse locale comme le font tous les autres maires de la région, vous décidez d’évincer le correspondant local de presse sous prétexte qu’il manquerait singulièrement d’objectivité. Est-ce manquer d’objectivité que de vouloir traduire en langage clair et compréhensible pour tout un chacun vos comptes-rendus officiels des réunions du conseil municipal au style administratif abscons ? Est-ce manquer d’objectivité que de déplorer l’absence systématique de représentants de la municipalité à certaines manifestations ? Est-ce manquer d’objectivité que de relater ce qui se passe réellement dans le village ? Mais, comme si vous étiez atteint d’un complexe de persécution, vous vous sentez personnellement attaqué lorsque vous lisez dans la presse locale, en rubrique Ouveillan, des articles dans lesquels il est question, par exemple, du marché du village ou de la fermeture de Groupama. « Qui se sent morveux se mouche » écrivait Molière dans l’Avare.
Monsieur le Maire, vous vous êtes ridiculisé.

François Sobieraj

samedi 16 janvier 2010

Voeux

Comme ces titres d'articles relevés dans la presse locale le montrent, les municipalités de la région ont, comme le veut la tradition, présenté leurs vœux à la population au cours de la première quinzaine de janvier.
Avec leurs vœux de santé, de travail et de réussite à leurs administrés, les maires de ces villages ne manquent pas de remercier ceux qui contribuent à la qualité de vie de chacun dans leur commune, présentent leur bilan de l'année écoulée et annoncent les projets qui pourront être réalisés au cours de l'année qui démarre.
Qu'attends donc le maire d'Ouveillan ?

mardi 12 janvier 2010

Bulletin n°5 - Janvier 2010

L’Association « Pour votre qualité de vie »
vous présente ses Meilleurs Vœux de Bonne et Heureuse Année 2010.

Dans ce numéro 5, nous souhaitons revenir sur les promesses électorales de la municipalité actuelle.

Les promesses rendent les enfants joyeux, dit-on. Tout comme on dit que les promesses électorales n'engagent que ceux qui y croient. Et c'est malheureusement le cas à Ouveillan où la population a été appâtée par les nombreuses promesses du tract pré-électoral de "Ensemble pour Ouveillan" pour les municipales 2008, dans lequel on avait fait preuve d'une formidable imagination.

Parmi les promesses toujours non tenues, nous relevons, après bientôt deux années de mandature :
- l'aménagement d'une aire de lavage pour les machines à vendanger sur le site actuel de la station d'épuration.
- la création d'un complexe touristique pour développer le tourisme d'arrière-pays cher à monsieur le maire.
- l'aménagement d'un espace aquatique naturel au "trou de l'étang".
- l'harmonisation de la signalisation du pays de la Narbonnaise.
- la création de chemins de randonnée.
- la valorisation du commerce et de l'artisanat par une complémentarité entre les commerces du centre et les nouveaux quartiers par une extension de la zone d'activités.
- la création d'un pôle associatif rue du Parc, suite au déplacement des ateliers municipaux vers la zone d'activités.
- l'implantation du Syndicat d'Initiative au cœur du village (maison du peuple).
- l'amélioration du stationnement et la création de sens uniques pour l'aménagement de l'espace urbain.

Et si ces promesses électorales que la municipalité en place n'a pas encore été capable de tenir ne suffisaient pas, lors d'une réunion du 26 janvier 2009 avec de nombreux responsables d'associations Ouveillanaises, ayant pour objet les perspectives pour l'année 2009, le maire a rappelé ses projets :

- un complexe touristique sur la route de Sallèles avec 45 à 50 logements.
- la maison de retraite. (Que beaucoup d'Ouveillanais appellent "l'Arlésienne" depuis le temps qu'elle est promise…)
- une ZAC avec 150 logements pour 200 à 300 habitants.
- une nouvelle station d'épuration pour fin 2009,
- une signalétique avec panneaux à mettre en place prochainement.
- la mise en place de sens uniques. (partiellement réalisé)
- la restauration intérieure (peintures) de l'église à partir de septembre 2009.
- l'aménagement de la place du marché pour agrandir la salle des fêtes.

Beaucoup d'Ouveillanais y ont cru. Mais … comme sœur Anne, ils ne voient rien venir. La municipalité a encore 4 ans pour réaliser ces promesses.

Une véritable concertation sur le projet de ZAC n’a jamais eu lieu. Finalement la pression d’un certain nombre de propriétaires a peut-être tout bloqué. Il est donc fort possible que certaines promesses ne puissent être tenues car pour les réaliser, des terrains sont nécessaires. Et vu l’endettement de la commune on peut se demander par quel tour de magie la municipalité va pouvoir les financer. En tout cas les impôts locaux ont été majorés très sensiblement alors que le maire avait promis de ne pas les augmenter lors de sa campagne électorale. Nous ne manquerons pas de revenir sur le sujet dans un prochain bulletin.

La mise en place de sens uniques avance très lentement. La circulation est parfois périlleuse Bd Robespierre, avenue de Sallèles, avenue d’Argeliers, Bd Jean Jaurès et rue Victor Hugo où il est très difficile de se croiser en automobile.
Pour l’instant quelques routes ont été refaites : avenue d’Argeliers, rue du Stade…

La municipalité devait faire de la propreté l’affaire de tous. Il y a manifestement encore beaucoup à faire.

- certains fossés sont fréquemment remplis de déchets en tout genre, d’herbes hautes, il faut faire l’effort de les nettoyer toute l’année, cela demande de l’organisation, et des moyens convenables.

- les conteneurs de poubelle ne sont pas désinfectés ni nettoyés régulièrement. Bonjour les odeurs ! Cela n'a été fait que fin septembre car des personnes ont manifesté leur vif mécontentement.

- à quand le nettoyage des décharges sauvages dans la campagne Ouveillanaise, promesse d’une réunion éco-citoyenne ?

- allons-nous continuer à subir en permanence ces chiens en divagation qui souillent les trottoirs de leurs déjections ? Les mots ne suffisent plus, il faut agir !

- et que compte faire la municipalité contre ces milliers d’étourneaux chassés des villes, qui déjectent dans nos jardins à ne même plus pouvoir étendre le linge, à ne plus pouvoir s’asseoir sur les bancs publics de nos places ?