mardi 12 novembre 2013

Le village envahi par les étourneaux !



Depuis des années des milliers d’étourneaux ou sansonnets s’abattent sur le village. Ils viennent de partout et sont là quasiment toute l’année. La journée ils survolent le quartier du stade, le lotissement de la Rouquignole, les platanes des deux places du centre, etc.
On assiste à leur ballet dans le ciel, puis ils plongent pour se reposer, dormir le soir venu, dans les cyprès du stade, les platanes des places, les grands pins de certains jardins, et autres dortoirs à étourneaux.
Les curieux sont bien sûr ravis d’assister à ce spectacle de la nature, mais les habitants assistent à un triste spectacle.
Pour les particuliers, tables de jardin, vitres des vérandas, couvertures de piscine, voitures, façades des maisons, panneaux solaires, linges sur les étendoirs, sont mouchetés de fientes de ces oiseaux! Pour les installations du village, bancs publics inutilisables, trottoirs et routes mouchetées de fientes. Pour balayer son jardin comme hier 1er novembre, distribuer des prospectus, certains jours comme à la Rouquignole, il faut un parapluie, les oiseaux vous chient dessus. Il suffit de regarder le goudron qui est bombardé de ces fientes. Et puis il y a la gêne sonore. Comme le dit un habitant : "Ça n'arrête pas de piailler et ça devient crispant". Sans oublier le souci sanitaire évident pour la population!
Alors dans l’Indépendant du 1er novembre page 6 je lis « des étourneaux à effaroucher à Narbonne », la campagne commence dès lundi 4 novembre. Des tirs d’artifice auront lieu pour effaroucher les oiseaux et les envoyer ailleurs ! Où ? Dans les villages de la communauté d’agglomérations qui ont très peu de moyens pour effaroucher les étourneaux. Car à Ouveillan, depuis des années presque rien n’est fait par la municipalité sur ce sujet. Alors peut-on faire quelque chose sans pour autant les tuer.
Oui, déjà en éliminant les nichoirs, tailler et étêter les arbres, à quoi sert-il d’avoir des cyprès et des platanes si haut ?
Ensuite en émettant des sons comme celui d’un rapace ou d’un geai, cela les effraie. Il est possible de faire aussi péter des pétards, le bruit les dérange. Encore avec des tirs de lasers. Alors il serait bien venu que des moyens communs aux différents villages composant la CAN soient mis en place.
René Marin