Dans le but de tenir notre assemblée générale de l’année 2011, nous avions demandé en date du 5 novembre 2010 la mise à disposition de la salle du Carré d’Arts. A notre grande et désagréable surprise, M. le Maire nous a signifié son refus arguant que notre association n’était pas « d’intérêt général ».
Profondément choqués par ce manque de démocratie, nous avons décidé d’engager une procédure judiciaire auprès du Tribunal Administratif de Montpellier.
Depuis le mois de mars 2011, de nombreux échanges avec le Tribunal Administratif ont été nécessaires pour répondre aux « mémoires en défense » du Maire justifiant sa décision, dans lesquels il avançait les prétextes les plus mensongers, comme la non disponibilité de salles municipales aux dates que nous avions proposées, et nous désignant comme « groupe d’individus » provocateurs, agressifs, et négatifs.
Définition du mot individu d’après le dictionnaire Le Robert : « Dans le langage courant, personne, être humain quelconque, que l’on ne peut ou que l’on ne veut pas nommer. Même lorsqu’il n’est pas franchement péjoratif, « Individu » marque généralement un certain mépris, une certaine ironie. » Le jugement du Tribunal Administratif vient de nous donner gain de cause, considérant qu’aux termes de l’article L 2144-3 du code général des collectivités territoriales, le Maire ne peut refuser une salle à notre association, le droit de réunion étant une des libertés fondamentales.
En conséquence, le Tribunal Administratif a annulé le refus de M le Maire, a condamné la commune à verser 300 € à notre association et à nous prêter une salle pour nos réunions à venir.
Pour information, les Ouveillanais peuvent se délecter ci-dessous avec les arguments croustillants rédigés par M le Maire pour étayer les mémoires en défense qu'il a adressés au Tribunal administratif :