A propos de la communication…
Lettre ouverte au Maire en réponse à la mise en cause, dans le bulletin municipal n° 53 d’Avril 2010, de François Sobieraj, correspondant local de presse, président de l’amicale des donneurs de sang bénévoles d’Ouveillan et secrétaire de notre association.
Monsieur le Maire,
Chacun sait que lorsqu’il n’y a pas de véritable démocratie on trouve l'autocratie et des formes de pouvoir où l’opposition est exclue, comme c’est le cas dans les régimes autoritaires et totalitaires.
A Ouveillan, en véritable adepte de la pensée unique, vous semblez manifestement ignorer que la démocratie implique le principe de liberté d'expression, de pensée, de rassemblement, etc. Et que le système démocratique implique également deux devoirs : exprimer son opinion, ou s'informer si l'on manque d'éléments pour en avoir une, et respecter l'expression des autres opinions. Ce sont là des règles fondamentales, que résume la phrase apocryphe de Voltaire : « Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire ».
Mais vous êtes au dessus de tout cela, vous qui boycottez les assemblées générales et réunions d’associations humanitaires lorsqu’elles sont présidées par une personne qui a le front de ne pas être de votre bord. Vous êtes évidemment plus à l’aise au milieu de vos courtisans. Et vous qui êtes si proche de vos administrés que vous ne vous donnez pas la peine de leur présenter vos vœux en début d’année par l’intermédiaire de la presse locale comme le font tous les autres maires de la région, vous décidez d’évincer le correspondant local de presse sous prétexte qu’il manquerait singulièrement d’objectivité. Est-ce manquer d’objectivité que de vouloir traduire en langage clair et compréhensible pour tout un chacun vos comptes-rendus officiels des réunions du conseil municipal au style administratif abscons ? Est-ce manquer d’objectivité que de déplorer l’absence systématique de représentants de la municipalité à certaines manifestations ? Est-ce manquer d’objectivité que de relater ce qui se passe réellement dans le village ? Mais, comme si vous étiez atteint d’un complexe de persécution, vous vous sentez personnellement attaqué lorsque vous lisez dans la presse locale, en rubrique Ouveillan, des articles dans lesquels il est question, par exemple, du marché du village ou de la fermeture de Groupama. « Qui se sent morveux se mouche » écrivait Molière dans l’Avare.
Monsieur le Maire, vous vous êtes ridiculisé.
Chacun sait que lorsqu’il n’y a pas de véritable démocratie on trouve l'autocratie et des formes de pouvoir où l’opposition est exclue, comme c’est le cas dans les régimes autoritaires et totalitaires.
A Ouveillan, en véritable adepte de la pensée unique, vous semblez manifestement ignorer que la démocratie implique le principe de liberté d'expression, de pensée, de rassemblement, etc. Et que le système démocratique implique également deux devoirs : exprimer son opinion, ou s'informer si l'on manque d'éléments pour en avoir une, et respecter l'expression des autres opinions. Ce sont là des règles fondamentales, que résume la phrase apocryphe de Voltaire : « Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire ».
Mais vous êtes au dessus de tout cela, vous qui boycottez les assemblées générales et réunions d’associations humanitaires lorsqu’elles sont présidées par une personne qui a le front de ne pas être de votre bord. Vous êtes évidemment plus à l’aise au milieu de vos courtisans. Et vous qui êtes si proche de vos administrés que vous ne vous donnez pas la peine de leur présenter vos vœux en début d’année par l’intermédiaire de la presse locale comme le font tous les autres maires de la région, vous décidez d’évincer le correspondant local de presse sous prétexte qu’il manquerait singulièrement d’objectivité. Est-ce manquer d’objectivité que de vouloir traduire en langage clair et compréhensible pour tout un chacun vos comptes-rendus officiels des réunions du conseil municipal au style administratif abscons ? Est-ce manquer d’objectivité que de déplorer l’absence systématique de représentants de la municipalité à certaines manifestations ? Est-ce manquer d’objectivité que de relater ce qui se passe réellement dans le village ? Mais, comme si vous étiez atteint d’un complexe de persécution, vous vous sentez personnellement attaqué lorsque vous lisez dans la presse locale, en rubrique Ouveillan, des articles dans lesquels il est question, par exemple, du marché du village ou de la fermeture de Groupama. « Qui se sent morveux se mouche » écrivait Molière dans l’Avare.
Monsieur le Maire, vous vous êtes ridiculisé.
François Sobieraj